Texte
d'exposition
L’exposition présentée au Café des Glaces réunit une nouvelle série de travaux de Matthieu Hemmer, pensée dans une installation spécifique- ment conçue pour cet espace singulier. Les œuvres trouvent leur origine dans les caractéris- tiques singulières d’un tissu récupéré auprès d’une maison de luxe espagnole. Ce matériau, porteur d’une charge esthétique et symbolique forte, devient un point de départ pour une réflexion sur les trips esthétiques et les stéréotypes picturaux, sociaux et culturels façonnés par les signes visuels dominants aujourd’hui.
Le dialogue subtil entre l’architecture et les œuvres compose une expérience immersive, où le specta- teur est invité à naviguer entre les références explicites et les tensions implicites des gestes et matériaux employés. Les notions de fugacité, de transgression et de transfert sont omniprésentes, explorant des phénomènes sociaux et psychologiques, physiques et émotionnels, dans un jeu constant entre matérialité et immatérialité.
Dans l’intimité de son atelier, Matthieu Hemmer nourrit sa pratique d’une immersion dans le genre musical de l’hyperpop. Cette musique, avec ses alternances de saturation et de douceur, d’excès et de sincérité brute, imprègne subtilement ses créations. Les contrastes sonores propres à l’hyperpop se traduisent dans son travail plastique par des tensions visuelles, où des gestes d’intensi- té maximale côtoient des moments de fragilité et de délicatesse.
L’exposition se construit ainsi comme une partition visuelle et sensorielle, où chaque pièce agit comme une note essentielle dans une composition globale. En brouillant les frontières entre structure et émotion, entre codes culturels imposés et projections intimes, Matthieu Hemmer propose une réflexion profonde sur les dynamiques sociales et esthétiques de notre époque.
Le dialogue subtil entre l’architecture et les œuvres compose une expérience immersive, où le specta- teur est invité à naviguer entre les références explicites et les tensions implicites des gestes et matériaux employés. Les notions de fugacité, de transgression et de transfert sont omniprésentes, explorant des phénomènes sociaux et psychologiques, physiques et émotionnels, dans un jeu constant entre matérialité et immatérialité.
Dans l’intimité de son atelier, Matthieu Hemmer nourrit sa pratique d’une immersion dans le genre musical de l’hyperpop. Cette musique, avec ses alternances de saturation et de douceur, d’excès et de sincérité brute, imprègne subtilement ses créations. Les contrastes sonores propres à l’hyperpop se traduisent dans son travail plastique par des tensions visuelles, où des gestes d’intensi- té maximale côtoient des moments de fragilité et de délicatesse.
L’exposition se construit ainsi comme une partition visuelle et sensorielle, où chaque pièce agit comme une note essentielle dans une composition globale. En brouillant les frontières entre structure et émotion, entre codes culturels imposés et projections intimes, Matthieu Hemmer propose une réflexion profonde sur les dynamiques sociales et esthétiques de notre époque.